Ces médiums ne sont pas seulement juxtaposés, ils se rencontrent, se contaminent. Le fusain s’humidifie, l’aquarelle se laisse traverser par la densité opaque de l’acrylique, et inversement.
Cette recherche s’inscrit dans une poétique du passage. Ni tout à fait figuration, ni abstraction pure, ces corolles existent dans l’entre-deux : elles disent le geste de peindre autant que le motif peint. Elles rappellent que l’éphémère — l’eau, la cendre, la trace — peut devenir matière plastique